Un drôle de timbre : « C’est comme une guitare on dirait ? » « Non c’est un Banjo ! », « Une harpe Monsieur ! »…
À la fois proche et lointain, le oud que vous avez tous entendu ce premier cours, luth sans frettes nous a permis de nous échapper un peu, de poursuivre un peu le voyage des vacances en fermant un peu les yeux.
Nous avons écouté Bahia de Anouar Brahem (pas cette version live de 1998, celle de Blue maqams – 2017). Bahia c’est un état du Brésil, Anour Brahem est un musicien Franco-Tunisien et les musiciens qui l’accompagnent (Dave Holland (contrebasse), Jack DeJohnette (batterie), Django Bates (piano)) sont de grand voyageurs. On entend bien un pattern, une boucle mélodico-rythmique, un ostinato qui nous emmènent sur les côtes Brésiliennes et à la fois on entend le timbre du oud qui berce l’ensemble du moyen-orient, des pays arabophones et aussi ceux du pourtour méditerranéen. Le tout embrassé, enlacés par des musiciens de Jazz. Quoi de mieux pour aborder une année et la placer sous le signe de la rencontre et du voyage… en musique !
Si vous voulez encore plus de Luth, je vous propose la Partita en C moll (Do mineur) BWV 997 (numéro de catalogue) interprété par Evangelina Mascardi sur un luth baroque